CE BUDGET CONSTITUE UN POINT DE DÉPART POUR LA GUÉRISON

CE SONT DES INDICATEURS IMPORTANTS POUR L’INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION

Hellen Christodoulou, PH.D. Ing., B.C.L., LL.B., M.B.A

 

 Aider les employeurs à former et à recruter des travailleurs

  • Le budget de 2021 propose d’accorder 470 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, à Emploi et Développement social Canada afin d’établir un nouveau service aux apprentis. Le Service aux apprentis aiderait 55 000 apprentis de première année dans les métiers de la construction et de la fabrication du Sceau rouge à accéder aux possibilités offertes aux petits et moyens employeurs. Les employeurs pourraient recevoir jusqu’à 5 000 $ pour toutes les possibilités d’apprentissage de première année afin de payer les couts initiaux, tel que les salaries et la formation.

 

Certains secteurs comme la santé, les technologies propres et la construction se sont

développés et peinent à trouver des travailleurs ayant les compétences nécessaires pour

occuper des emplois.

 

  • Le budget de 2021 propose de fournir un financement de 960 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, à Emploi et Développement social Canada pour un nouveau programme de solutions pour la main-d’œuvre sectorielle. Dans le cadre d’une collaboration effectuée principalement avec les associations sectorielles et les employeurs, le financement contribuerait à concevoir et à offrir une formation adaptée aux besoins des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises et leurs employés. Ce financement aiderait également les entreprises à recruter et à conserver une main-d’œuvre diversifiée et inclusive. Cet investissement permettra de jumeler jusqu’à 90 000 Canadiens à la formation dont ils ont besoin pour accéder à de bons emplois dans des secteurs où les employeurs recherchent des travailleurs qualifiés.

Créer de nouvelles possibilités pour les gens de métier qualifiés

Depuis 2014, on constate au Canada une réduction du nombre de nouveaux apprentis pour des emplois de la classe moyenne bien rémunérés. En 2019, il a été estimé que le Canada devait attirer 167 000 nouveaux apprentis au cours des cinq années suivantes simplement pour concorder avec les niveaux de demande existants.

Chaque année, le gouvernement du Canada verse environ 90 millions de dollars sous forme de 60 000 bourses aux apprentis, mais il faut en faire plus pour s’assurer que ces apprentis peuvent trouver une expérience de travail précieuse et que les employeurs peuvent profiter de ce bassin de travailleurs qualifiés.

  • Le budget de 2021 propose d’accorder 470 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, à Emploi et Développement social Canada afin d’établir un nouveau service aux apprentis. Le Service aux apprentis aiderait 55 000 apprentis de première année dans les métiers de la construction et de la fabrication du Sceau rouge à accéder aux possibilités offertes aux petits et moyens employeurs.

Les employeurs pourraient recevoir jusqu’à 5 000 $ pour toutes les possibilités d’apprentissage de première année afin de payer les coûts initiaux, tels que les salaires et la formation.

Tirer parti des possibilités d’approvisionnement

Étant donné que le gouvernement du Canada est l’un des plus importants acheteurs publics de biens et services au pays, la politique d’approvisionnement est un levier fondamental pour atteindre des objectifs sociaux et économiques.

  • Le budget de 2021 propose d’affecter 87,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 18,6 millions par la suite, à Services publics et Approvisionnement Canada. Ce financement servira à moderniser l’approvisionnement fédéral et à créer des possibilités pour des communautés précises, par la diversification de la base de fournisseurs du gouvernement fédéral.
  • En outre, afin de montrer aux partenaires commerciaux du Canada l’importance d’offrir des possibilités d’approvisionnement équilibrées, le gouvernement poursuivra des politiques d’approvisionnement réciproques afin de garantir que les biens et services sont uniquement obtenus auprès de pays qui accordent aux entreprises canadiennes un niveau similaire d’accès au marché. Cette initiative protégera les chaînes d’approvisionnement canadiennes et garantirait que les relations commerciales du Canada sont des relations économiques mutuellement avantageuses.

Éliminer les obstacles au commerce intérieur

Pendant trop longtemps, les barrières commerciales au Canada ont empêché les entreprises canadiennes d’atteindre la pleine force du marché canadien. La réduction des obstacles au commerce entre les provinces et les territoires contribuera à bâtir une économie plus prospère, en plus de créer des emplois, de stimuler l’expansion des entreprises, de donner aux consommateurs un choix accru de biens et de services canadiens et d’aider les économies régionales à croître.

Le budget de 2021 propose d’attribuer 21 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin de faire ce qui suit :

  • Travailler avec les partenaires provinciaux et territoriaux pour renforcer les capacités du Secrétariat du commerce intérieur qui soutient l’Accord de libre‑échange canadien afin de réduire plus rapidement les obstacles au commerce au Canada.
  • Faire progresser les travaux, avec les partenaires qui le souhaitent, menant à la création d’un répertoire de données pancanadiennes ouvertes et accessibles sur le commerce intérieur, afin de cerner les obstacles, notamment les exigences en matière de licence et d’accréditation professionnelle, et de travailler ensemble à les réduire.
  • Poursuivre des objectifs de commerce intérieur par le biais de transferts discrétionnaires nouveaux ou renouvelés du gouvernement fédéral aux provinces et aux territoires.

Renforcer le système de recours commerciaux du Canada

Le fait de maintenir un système de recours commerciaux solide garantira que les entreprises canadiennes peuvent participer pleinement à la relance économique et atténuera les répercussions des importations faisant l’objet de commerce déloyal.

  • Le budget de 2021 annonce que le gouvernement entend lancer des consultations publiques sur des mesures visant à renforcer le système de recours commerciaux du Canada et à en améliorer l’accès pour les travailleurs et les petites et moyennes entreprises (PME). Ces consultations pourraient donner lieu à des propositions de modifications à la Loi sur les mesures spéciales d’importation et à la Loi sur le Tribunal canadien du commerce extérieur.

Renouveler nos corridors de commerce nationaux

Le Canada doit gérer les contraintes liées à la capacité, les goulots d’étranglement et les inefficacités dans son infrastructure de transport. Cette mesure appuiera les entreprises dans toutes nos chaînes d’approvisionnement et stimulera le potentiel des petites et moyennes entreprises dans toutes les régions, y compris les communautés rurales et éloignées.

  • Le budget de 2021 prévoit un investissement de 1,9 milliard de dollars sur quatre ans, à compter de 2021-2022, afin de reconstituer le Fonds national des corridors commerciaux. Ce financement pourrait attirer un investissement d’environ 2,7 milliards de dollars de partenaires des secteurs public et privé, portant ainsi le total des investissements à 4,6 milliards. On stimulerait ainsi les investissements dans des améliorations plus que nécessaires à nos routes, à nos chemins de fer et à nos voies de navigation, en plus de renforcer la résilience durable de l’économie canadienne et de soutenir le commerce intérieur. On consacrera 15 % de ce financement total à la construction et à l’amélioration de réseaux de transport dans le Nord du Canada.

Évaluation nationale de l’infrastructure

Les bâtiments publics, les réseaux à large bande, les routes, le transport en commun, les espaces naturels et les réseaux énergétiques du XXIe siècle contribuent tous à notre productivité et à notre prospérité économique à long terme. Toutefois, les projets d’infrastructure publique intelligente et résiliente nécessitent également une planification minutieuse. Pour appuyer la planification de l’infrastructure à long terme du Canada :

  • Le budget de 2021 propose de fournir un financement de 22,6 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2021‑2022, à Infrastructure Canada pour la réalisation de la toute première évaluation nationale de l’infrastructure du Canada. L’évaluation aiderait à déterminer les besoins et les priorités en matière d’environnement bâti du Canada.

 

Autoroute Bonaventure

Depuis près de 20 ans, la Ville de Montréal envisage de transformer l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain et de rétablir l’accès public au fleuve Saint Laurent.

  • Dans le budget de 2021, le gouvernement annonce son intention de collaborer avec la Ville de Montréal pour réaménager l’autoroute Bonaventure, notamment en explorant les mérites de céder la partie fédérale de l’autoroute Bonaventure.

Région de la capitale nationale du Canada

  • Le budget de 2021 propose de fournir un financement de 35 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, à la Commission de la capitale nationale en vue de soutenir l’acquisition et l’entretien des actifs fédéraux, de l’infrastructure verte et des espaces dans la région de la capitale nationale.

Les ponts interprovinciaux servent de liens importants dans la capitale nationale. En se fondant sur le travail du plan provincial intégré de longue durée sur les points de passage interprovinciaux dirigé par la Commission de la capitale nationale, un bureau de projet dédié responsable d’aborder le besoin d’un point de passage supplémentaire dans la région de la capitale nationale sera établi à Services publics et Approvisionnement Canada, conjointement avec la Commission de la capitale nationale.

 

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