Finalistes

Titre du projet

Étudiant(s)

Université

Commanditaire(s) de la faculté

Prix

Bird’s EyeMatthew Dlugosz et Zihao WeiUniversité de WaterlooTerri Meyer Boake et Dan McTavishPrix d’excellence
COCOONErik AquinoUniversité RyersonVincent HuiPrix de mérite
PirouetteJinsu Park, Sugandh Gupta et Catherine TanUniversité de WaterlooTerri Meyer BoakePrix de mérite
Caudal Fin PierChristina Vogiatzis et Yunjia NiUniversité de WaterlooTerri Meyer BoakeFinaliste
Enduring SuspenseTommy Tencer et Paul KimUniversité de WaterlooTerri Meyer Boake et Dan McTavishFinaliste
Suspended in MilesBennett OhUniversité de WaterlooTerri Meyer BoakeFinaliste

Merci aux juges :

Tim Verhey – Walters Inc.
Carol Kleinfledt – Kleinfeldt Mychajlowycz Architects
Terry Wilk – Stantec
Loraine Fowlow – Université de Calgary

Le défi

La civilisation Inca est souvent reconnue pour la construction des premiers exemples connus d’architecture suspendue de longue portée. Réalisés sous la forme de ponts enjambant les rivières et gorges, ils bâtirent un vaste réseau routier qui traversait presque toute la longueur ouest de l’Amérique du Sud. Construit par le tissage de fibres naturelles en corde, cette forme ingénieuse pourrait bien être ce qui vient à l’esprit initialement par le terme «suspendre». Pourtant, la notion même de suspendre a été tissé dans notre environnement quotidien depuis que nous avons appris à imiter la nature dans la création des abris de base. Curieusement, la toile d’araignée est actuellement étudiée pour sa capacité à capturer la brume de l’air, comme un moyen de récolter de l’eau potable dans des endroits où d’autres sources sont quasi-inexistantes.

Avec l’introduction de l’acier comme matériau de construction, l’exploration de la définiton de suspendre est limitée que par l’imagination de l’architecte afin d’exploiter les propriétés des matériaux à leur potentiel maximum. Des formes qui nous interpellent visuellement à suspendre notre incrédulité, d’exploiter les propriétés de traction de l’acier d’une manière qui infusent un sentiment d’émerveillement et voire le suspense, dans notre milieu bâti.

Le défi proposé aux étudiants est de concevoir une charpente qui explore «suspendre» sur un site au choix du concepteur. Bien que l’objet et l’envergure sont laissés à la discrétion du concepteur, il est important de se concentrer sur la signification de notre implication et d’expérimentation de suspendre. Cette charpente doit être principalement en acier, mais tout autre matériau peut être également présent.

Énoncé du concours

Le but de ce concours de conception est de donner aux étudiants des écoles d’architecture canadiennes une occasion unique de participer à un processus de conception combinant le concept et la réalité. Il est important que les étudiants en architecture reconnaissent que le calcul des structures ne relève pas uniquement du domaine des ingénieurs, mais représente un moyen employé par les architectes pour réaliser leurs idées. L’architecture devient réellement intéressante lorsque la théorie rencontre les besoins physiques.

À cet effet, ce concours demande aux étudiants de conceptualiser et définir en détail, une structure simple qui explore l’action de suspendre. L’exploration comprendra évidemment des éléments rattachés au programme et au site, mais ce concours met l’accent sur l’étude architecturale par le biais des formes et des matériaux, sur le rapport essentiel entre l’architecture et la charpente.

Ce concours prend deux formes: le développement de détails réalisables incorporant principalement l’acier de charpente, et la collaboration avec l’industrie de fabrication d’acier relativement à ces détails. Cette collaboration fait partie intégrante de ce concours, puisqu’un objectif secondaire consiste à exposer les étudiants aux possibilités et aux limites inhérentes à l’élaboration et la réalisation d’un concept.

Dû à l’aspect conceptuel de ce concours, on recommande qu’il soit véhiculé par le biais d’un atelier ou d’un cours magistral, tel un cours sur les charpentes. Sous la direction des parrains de la faculté, les étudiants entreprendront le processus conceptuel comme exercice académique, tout en respectant les directives établies dans ce sommaire. En tant que projet académique, le processus conceptuel adhérera aux normes établies par l’école d’architecture à laquelle sont inscrits les étudiants.